- Les personnels de la surveillance représentent, en moyenne, 25% des personnels des Divisions du Service d’Exploitation des Jardins.
- Quelles conséquences auront ces suppressions de postes au sein de la DEVE et plus précisément dans les Divisions sur la filière administrative (Adjoints, Secrétaires et Attachés?). Quel impact également sur les postes de la fonction d’UGD ?
- Les postes budgétaires d’administratif à la DPP sont actuellement nettement insuffisant et la question se pose donc de savoir comment cette Direction pourra accueillir et gérer efficacement quelque six-cents AAS supplémentaire ? Ces personnels administratifs supplémentaires car nécessaires viendront-il de la DEVE ? Si oui : Qui ? Combien ? Comment : Volontariat?
- Dans les Divisions, souvent, sinon toujours, c’est l’attaché d’administration, qui, en sa qualité de cadre A, suit plus précisément le secteur de la surveillance. Tous ces postes seront-t’ ils maintenus en Division et à la DEVE ? Qui peut dire sérieusement que des suppressions relativement massives de postes à la base d’une pyramide peuvent être sans conséquence sur le pyramidage hiérarchique ?
Ces questionnements, et probablement d’autres encore, doivent être clairement identifiés, définis, et discutés avec les personnels potentiellement concernés. Et cela bien évidement hors toutes tentatives de manipulations des inquiétudes des personnels par des « vendeurs de cartes syndicales ».
Que les personnels de la surveillance rejoignent une Direction municipale dont le métier doit être la sécurité des biens et des personnes et le respect des arrêtés de police de madame la Maire de Paris est parfaitement cohérent et, à terme, porteur d’espoirs pour des carrières professionnelles plus motivantes et un éventail de fonctions plus ouvert.
- Spécialité « Espaces verts » : les personnels de la surveillance des parcs et jardins doivent avoir la garantie que la DPP ne les baladera pas de jardins en mairies et de mairies en jardins. C’est la raison pour laquelle le SUPAP-FSU a demandé la création de la spécialité « espaces verts ». Ce point est essentiel et peut, pour le SUPAP-FSU, devenir un sujet de conflit.
- Contrat de service : c’est un accord contractuel passé entre le prestataire de service, la DPP, et le « client » la DEVE. Ce contrat doit être aussi précis que possible. Le nombre d’agents nécessaire par Division doit être défini par la DEVE et accepté par la DPP : c’est le cœur même du contrat. Si ce point n’est pas clairement défini, une des deux parties sera « roulée dans la farine » ! Et si c’est la DEVE, les usagers électeurs des espaces verts réagiront.
- Locaux administratifs et sociaux des AAS : le maintien des agents dans les locaux actuels (qui sont des locaux municipaux avant que d’être les locaux d’une Direction) est, pour des raisons pratiques, d’une telle évidence que la question est sans objet.
- AASP encadrant : l’AASP responsable de brigade et son adjoint sont, par définition, des encadrants de proximité : ils doivent rester en poste là où est la brigade, sur le lieu même de l’activité : les jardins.
- Bureaux des TTPS : Les bureaux des TTPS doivent rester à proximité du bureau du chef de Division, cela est essentiel pour l’efficacité du service. Soyons plus précis. La proximité géographique entre l’ingénieur chef de la Division de la DEVE et le TTPS, chef des personnels de la surveillance de la Division est indispensable pour traiter avec rapidité l’information urgente et grave qui « tombe » : la prise immédiate des bonnes décisions implique une concertation que l’éloignement physique retarderait. Que les TTPS disposent de bureaux plus ou moins collectifs au siège de la DPP afin de pouvoir accéder à l’informatique et travailler sur place, oui, mais il est indispensable, au regard de la densité des problématiques « espaces verts » que les TTPS aient leur bureau principal auprès de l’ingénieur chef de la Division de la DEVE.
- RTT et Règlement d’emploi des AAS du SEJ : deux textes essentiels pour les droits et obligations des agents et de l’administration :
1°) - La délibération 2001 PJEV 99 qui définit les modalités d’application de la RT des personnels de la DEVE et notamment des AAS du SEJ (cycles de travail et JRTT).
2°) - Le « règlement et instructions concernant l’accueil et la surveillance » adopté par lesCTP de la DEVE des 14 et 27 octobre 2008 précise les modalités de fonctionnement (droits, obligations, procédures…).
Ces deux textes ont été validés par des organismes paritaires de la DEVE et ils ne seront donc plus de droit dans le cadre d’une autre Direction. Il est donc impératif, ne serait-ce que pour des raisons de droit, que le CHCT de la DPP valide ces deux textes, dont un (la délibération) doit être voté par le conseil de Paris, avant l’intégration des AAS du SEJ à la DPP. Pas de place pour le bricolage.
- Qualiparis : qui aura la main, la DEVE ou la DPP ? probablement les deux mais cela n’est pas notre problème. Qualiparis est un label municipal qui existe et continuera à exister bien au-delà des réorganisations administratives.
- Verbalisation : en cas de problème, qui doit courir le plus vite, l’agent verbalisateur ou le verbalisé ? Le verbalisateur si celui-ci est assez stupide pour se mettre en danger. Jusqu’à ce jour des agents du SEJ verbalisent et jamais ils n’ont eu à courir ! Alors le chiffon rouge des réactionnaires syndicaux : au musée des vielles manip ! Et puis n’oublions pas qu’en matière de verbalisation sur la voie publique la DPP va devoir intégrer ceux dont c’est le métier de base : les quelques 1700 Agents de la Surveillance de Paris (ASP) qui n’auront plus leur place à la Préfecture de Police du fait de loi relative à la dépénalisation du stationnement.
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Téléphone bureau : 01 44 70 12 89 ou (87)
Paname le 25 10 2015